camilia edith nilson • and she was waiting for it since she was a child

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NILSON, Camelia Edith – vingt-deux ans, presque vingt-trois.
Dix-huit Décembre dix neuf cent quatre-vingt six à Kristiansand, Norvège
STYRKE

• BIG PICTURE

» Elle court. Tous les matins, pendant une heure, voire plus, elle court. Vite, jusqu’au bout, jusqu’à n’en plus pouvoir. Depuis qu’elle est jeune, environ douze ans, elle court. Certains pensent que c’est pour fuir quelque chose, mais c’est un moyen de se sentir libre. Non pas qu’elle eut été brimée d’une quelconque manière, mais la course, lui permet en quelque sorte de communier avec la nature et elle se sent vivante et libre. Elle n’est plus la frêle et fragile Camelia Nilson. Celle dont on veut absolument prendre soin n’est plus là. Elle est alors la plus forte, la plus libre, et personne n’est là pour prétendre la comprendre ou pour analyser son comportement.

» Paradoxale. Elle l’est jusqu’au plus profond de son être. Elle fuit le bruit, aime le calme, le doux bruit d’une rivière qui court non loin d’elle alors qu’elle lit adossée à un arbre. Mais elle ne saurait se passer de la présence des autres, ou de la fête. C’est un élément essentiel à sa vie, ce pourquoi elle est dans une confrérie, ce pourquoi elle aime son frère, pour sa présence. Et si elle aime se sentir libre, sentir qu’on la pousse, qu’on essaie de la faire fléchir lui fait plaisir, elle appréciait lorsque ses parents fixaient des règles, et ne les enfreignait presque jamais, pas d’intérêt, pas besoin. Alors, elle trouvait sa liberté autrement. Mais ce sont ces deux choses complémentaires, antithétiques dont elle besoin. Le ying et le yang, deux opposés qui ne peuvent exister si l’autre n’est pas. Et c’est cela Camelia Nilson. Un paradoxe complet et entier.

» Elle est d’une maladresse excessive, presque magique. Un verre est au centre d’une table de trois mètres sur trois, elle parviendra à le faire tomber. Même le plateau le plus en équilibre du monde sera capable de choir entre ses mains. Elle casse les objets, se tord les chevilles ou se fait mal comme obélix mange des sangliers. C’est maladif, presque clinique et pourtant, elle voit ça comme une sorte de don dévastateur. Pas mystique pour un sous, elle s’en amuse comme elle peut. L’utilise comme une excuse aussi, parfois, pour éviter d’aider au débarrassage d’une table par exemple.

» La cigarette. La tabac. Deux mots qui la répugnent et pourtant, leur odeur l’attire comme un chaton est attiré par le lait de sa mère. Si l’acte de porter une cigarette – ou une pipe – à ses lèvres la révulse et la fait presque vomir, l’odeur produite par ces douces volutes de fumée l’apaise, parfois. La plupart des gens n’osent pas fumer en sa présence, alors elle est obligée de s’approcher d’eux pour sentir cette douce fumée s’insinuer dans ses narines puis emplir ses poumons. Doux plaisir que de renifler discrètement ce que les gens fuient. Elle ne saurait l’expliquer, mais Camelia est à l’odeur de cigarette ce qu’est un clou à un aimant.

» Vanille et Praline. Parfum de son enfance, celui de sa mère, de sa grand mère, de toutes les femmes de la famille qu’elle a côtoyé pendant tant d’années. Un parfum unique, pour une famille unique. Elle est la seule à l’avoir, fabriqué expressément pour sa personne. Elle aime ce mélange, doux et boisé, quelque part. Elle l’aime et ne se parfume pourtant qu’à peine. Une petite pression au creux de son cou suffit à la parfumer pour la journée, mais à force, ce sont ses vêtements et le reste de son fébrile corps qui exhalent ce doux parfum, si caractéristique de sa personne.

Citation :: ▬ Petite, elle avait un jack russel. C’est elle et elle seule qui s’en est toujours occupé. Jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge critique. L’âge auquel il fallut le piquer pour qu’il ne souffre pas. Ce fut une longue période de deuil qui suivit, et jamais plus elle ne parvint à s’occuper d’un chien. Elle aime toujours autant ces bêtes, mais n’en a jamais plus adopté un.
▬ Elle parle parfaitement anglais, avec à peine une once d’accent. Dites merci à toutes ces heures passées à regarder des films en anglais ou à parler avec son enseignant de cette même langue.
▬ Camelia aime la littérature. Au sens large. Tout ce qui se lit trouve une once de grâce à ses yeux. Mordue de Shakespeare, elle a lu toute son œuvre, mais connaît les auteurs allemands et ces si familiers Norvégiens.
▬ En revanche, si elle apprécie l’opéra italien, elle n’en est pas moins amatrice de rock, tels que U2, les Pink Floyd, les Beatles ou les Rolling Stones dont, bien qu’ils soient vieux, elle ne se lasse pas.
▬ Petite, elle tenait un journal mais elle l’a subitement arrêté au collège, alors que les filles de son âge en commençaient justement un. Jamais elle ne l’a relu, mais il lui arrive parfois, d’écrire quelques phrases sur ce qu’elle a ressentit à un moment précis, fugace instant où elle veut se souvenir du passé.
▬ Parce qu’elle n’aime pas ça, le passé. Pour elle, toute chose terminée est, si elle n’est pas vouée à l’oubli, vouée à ne plus être regardée. Elle aime voir de vieilles photographies oui, mais répugne à éprouver de quelconques regrets. Elle vous dira qu’on ne peut rien y changer et que les choix que nous faisons nous semblent toujours bons sur le moment, et qu’il est bien malsain de s’apitoyer sur une chose qui nous a mené là où nous sommes.
▬ Elle voue littéralement un culte au chocolat noir. Mais pas le chocolat noir de bas étage. Non, ce qu’elle aime, c’est le pur, le vrai, l’essence même du chocolat. Celui qui contient plus de soixante-dix pour-cent de cacao. Et le pire c’est qu’elle déguste entièrement le moindre carré. Elle met ainsi un temps que beaucoup qualifient d’infini avant d’ingérer ce doux nectar des dieux. Nectar qu’elle ne se permet de manger qu’en de rares ou très bonnes occasions, afin de n’en apprécier que plus le goût.

• PLANNING

Le matin, elle va courir. Loin, vite, longtemps. Alors, depuis les quelques années qu’elle pratique, elle n’a plus mal. Les courbatures ne sont qu’un souvenir et elle aime cette sensation de liberté. Qu’importe le temps, elle va courir. Puis, vient la douche, chaude, voire brûlante. En sortant, elle grelotte, invariablement, mais elle s’habille tranquillement après s’être vigoureusement frictionnée. Puis elle va déjeuner. Un café, noir, dans une petite tasse avec un tout petit nuage de lait. Une tranche de brioche, dorée recouverte d’une fine couche de confiture aux prunes, s’il n’y en pas, Camelia se rabat sur celle aux fruits rouges.
Et le reste de la journée suit son cours, balade à l’ombre, lecture au calme ou discussions animées avec ses amies. Puis vient le soir et son lot de surprises, agréables ou non. Camélia est l’une des plus actives lors des soirées jardinage, elle mène la danse souvent, et entraîne les autres avec un entrain qui est maintenant devenu légendaire.
Ses nuits sont calmes, posées. Elle n’aime pas le bruit, le fuit souvent, mais aime s’amuser. Paradoxe ? Oui, mais c’est elle.

• DON'T TELL ME TO STOP

AVATAR :

Maggie Gyllenhaal. Je la connaissait vaguement, mais Doominette a toujours de très bons goûts

UN MOT POUR LA POSTÉRITÉ :

J’espère que ça va durer, ce scénario me plaît énormément et jouer avec Doomichouette et Padawichou est un honneur et un vrai plaisir !

• STUDENT WAY OF LIFE

Il faisait froid. Mais même ces basses températures n’avaient pas convaincu Camelia de porter un lourd manteau ou un gros pull de laine. Elle aimait le froid qui vivifiait le corps et réveillait les sens. C’est donc vêtue d’un simple pull de laine bleu et d’un jean noir qu’elle se dirigea vers une soirée ‘multi-confrériste’ le pas aussi léger qu’une petite plume de moineau perdu. Elle aimait l’idée que l’on mélange comme ça des confréries de pays différents, et donc, à fortiori, de cultures et d’idéaux différents. L’idée même d’être confrontée à des cultures qu’elle ne connaissait pas l’excitait. La connaissance, et l’enrichissement culturel que cela représentait ne faisait donner qu’une valeur certaine à ces vacances organisées à Majorque. Vacances qu’elle n’aurait sans doute que moins apprécié si elle n’avait eut pour unique compagnie que les gens de son cercle.
Mais bien plus que cet échange culturel, elle sentait que cette soirée ne serait pas comme les autres. Déjà, elle redoutait quelque peu les rixes qui pourraient se déclencher à cause de simples rivalités non fondées et désinhibées par l’alcool qui ne manquerait pas de couler. Et rien que ça, augurait une soirée longue, emprunte d’émotions, peut-être moins louables que les autres. Et puis il y avait ce sentiment qu’elle n’avait pas encore découvert tout le monde et que peut-être, elle tomberait sur quelqu’un de totalement différent.

Et la soirée passa. Elle but. Un peu, parce qu’elle aimait certains alcools réputés comme forts, mais n’en abusa pas, consciente depuis longtemps que sa frêle stature ne le supportait que moyennement. Et elle rit aussi, s’amusa, mangea et découvrit des personnalités aussi différentes que parfois inintéressantes. Mais elle ne s’offusqua pas, n’en tint pas véritablement compte. Après tout, elle n’était pas là pour discuter Shakespeare ou Goethe. Mais elle n’aurait pas été Camelia Nilson si elle n’avait pas voulu, une fois la soirée entamée, s’isoler un peu. Avisant un coin sombre près du luxuriant buffet, elle vint s’y assoire près d’une personne qu’elle jugea comme étant un homme. Elle tremblait un peu, il faisait plus frais à cet endroit, et son corps n’avait pour seule barrière qu’un pull grossièrement tricoté qui laissait passer le froid.

L’homme ne se retourna pas. Il ne bougea pas d’un millimètre, au début. Mais, parcourue d’un frisson qu’elle ne contrôla pas, son corps tout entier se contracta brusquement, pour se détendre de nouveau, un peu plus chaud.

« J'ai la nette impression que vous avez froid. »

Cette voix. Basse, grave, presque dansante. Les mots sortaient de ses lèvres comme des perles tombent d’un collier. Dans un bruit mat, doux et agréable. Et Camelia frissonna. Encore, mais ce n’était pas la fraîcheur de la nuit qui était en cause. Cette voix l’avait transpercée. Littéralement. La jeune femme s’était presque sentie vibrer au son de cette voix, semblable à nulle autre et dont elle savait qu’elle la reconnaîtrait entre mille. Sans hésitation.
Elle inspira, lentement. Comme pour se prouver que son frisson n’avait rien avoir avec cette voix. Mais elle savait qu’elle se mentait.

« Ce n’est rien… »

Elle ne le regarda pas. Ses yeux, toujours rivés sur le centre de la pièce où la fête faisait rage, ne se tournèrent pas vers cette silhouette qu’elle entendit soupirer. D’aise ? De plaisir ? Non, ce ne pouvait être ça. Elle avait tout imaginé. Ce n’était qu’un soupir, parmi tant d’autres pensa-t-elle, en tentant d’y mettre toute sa conviction.
Puis, elle le sentit bouger, il se levait, jugea-t-elle du coin de l’œil. Et elle sentit un lourd manteau tomber lentement sur ses épaules nues. Son pull les laissait découvertes et libres, c’était son plaisir à elle. Mais elle sentit la main froide de cette homme et elle imagina sa peau. La sentit aussi. Douce, froide et probablement blanche. Mais sans qu’elle ne sut pourquoi, elle pensa à une peau marquée de vie. Des cicatrices, discrètes, peut-être, signe d’une enfance cabocharde. Avait-il des tatouages ? Elle l’ignorait et ne voulait même pas le savoir. Lorsqu’elle tourna enfin la tête, pour voir le visage de cet homme, il s’était déjà retiré. Elle le sentit froissé, légèrement tendu et vit qu’il voulait attraper quelque chose dans l’une de ses poches, elle devina un paquet de cigarettes. Et elle pensa au bien être que cette simple odeur lui apporterait. Plaisir et paix.

« Quelque chose me dit que ce n'est pas rien. »

Elle sourit, presque intérieurement. Ses lèvres ne s’étirèrent qu’à peine, mais elle sourit. S’il savait. S’il savait ce que le simple contact de leurs peaux lui avait fait. S’il savait que le simple son de sa voix la faisait vibrer de tout son être. Non, il ne savait pas. Elle se savait n’être qu’une simple femme à la peau blanche pour lui. Elan de galanterie, pensa-t-elle, tout en espérant qu’il avait ressenti la même chose.
Mais il s’éloigna et dégaina une cigarette. Alors, comme un chaton s’approche du téton de sa mère, elle se dirigea vers lui. Lentement, à pas de loup, légère comme la plume qu’elle était. D’ordinaire, elle aurait entamé la conversation, aurait sourit, se serait peut-être même trémoussée au son de la musique. Mais cette fois-ci non. Elle sentait que ce n’était pas la peine. Elle n’en avait pas besoin. Et lorsqu’il vit qu’elle l’avait suivit, il lâcha sa cigarette. Pris par surprise. Dommage. Coup du sort qui avait décidé qu’elle ne goûterait pas au plaisir qui tue. Elle avait suivit le mouvement de la cigarette, presque imperceptiblement. Et s’était résignée à n’en pas sentir la douce fragrance.

« Vous étiez... »

« Oui. Mais il serait stupide que je m'éloigne du propriétaire de l'habit que j'ai sur les épaules. »

Excuse. Fausse, bien évidemment. Le manteau qu’elle portait n’était en rien la cause de son mouvement. Elle avait parlé Anglais sans y penser. Trop habituée à rencontrer des étrangers peut-être. Toujours aussi tremblante, elle se tenait pourtant droite. Presque fière. Présente, surtout.
Puis vint son doigt sur sa joue. Elle frissonna. De plaisir et d’aise, même. Ce contact était d’une infinie douceur. Trop peut-être, pour être réel. Et elle voulut, l’espace d’un instant, que ses doigts ne parcourent ses quelques courbes, pour sentir encore cette peau froide contre la sienne. Mais elle se résigna et revint à la réalité, le visage toujours aussi neutre.

« J'en ai d'autres. Gardez le. »

« Quel est votre nom ? »

« Je suis un Erynie, donnez moi d'abord votre nom à vous. »

« Je suis une Styrke, à vous l'honneur. »

Il sourit. Et elle lui adressa l’un des plus beaux sourires dont elle était capable. Ses dents, blanches et bien alignées, étincelaient légèrement.

« Lord Austen. »

« Lady Nilson. »

Et, comme on le lui avait appris pendant des années. Elle s’inclina doucement. Avec toute la grâce dont elle était capable. Parce qu’elle le respectait déjà, plus que parce qu’on le lui avait enseigné.

« Ravi de vous avoir a connu Miss Nilson. Votre compagnie n'en est que... »

« Oui ? »

Elle sentait qu’il bloquait. Il lui manquait un mot. Sa voix, sans être dure, était précise, comme si elle attendait quelque chose.

« Unique »

, ce mot était sortit dans un souffle. Et elle le sentit sur sa peau. Elle frémit une énième fois, en regardant le sol à la recherche de ses mots, perdus dans les affres de ses sens.

« Je me demande si vous venez aux vacances d'été... »

Elle avait trouvé. Question peut-être bête et inutile. Mais importante pour elle. Elle espérait qu’il répondrait oui. Elle voulait qu’il réponde positivement. Il le fallait. Lorsqu’elle releva lentement la tête, elle remarqua avec dépit qu’il avait disparu. Et elle songea que sa vie n’en serait plus jamais la même.

Welcomeeeeeee! Very Happy

MON AMOUR DE TOUJOURS, MA CUVETTE RESPLENDISSANTE, MA TOILETTE INTERVOCALIQUE, PARALLACTIQUE, EXTRAGALACTIQUE, MON COTON TOUT DOUX COMME LA SOUPLINE, MA CHÂTAIN AVEC DES REFLETS ROUX ET BLONDS L'ÉTÉ, MON AMOUUUR DE MA VIIIIEEEEEE, MON ADMIIIN DE TOUUJOUUURS.

Ma white coton.

MON AMOUR GRANDISSANT CHAQUE JOUR UN PEU PLUS ; MA LIEE PAR LA PENSEE ; MA TEINTURE ROUSSE ET CELLE QUE JE NEHMERAI TOUJOURS

...C'EST FOU AFFLELOU NOTRE LIAGE DE PENSÉE...ME TARDE DE JOUER AVEC TOI

tu m'étonnes (john). messène nous apporte bien des surprises...

je me hâte de faire tout ça, pour commencer le rp ! camilia edith nilson • and she was waiting for it since she was a child 911248

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Fou quoi
Moi aussi

bon allez, je m'active, je veux faire le maximum aujourd'hui et peut-être terminer demain.

Meee tarde ma cuvette, me taaarde. camilia edith nilson • and she was waiting for it since she was a child 373673

moi aussi (l)

Bienvenue

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Je réserve l'avatar, et tout pleins de Styrke, c'est géant! camilia edith nilson • and she was waiting for it since she was a child 714788

PIOUPIOOOOUUUUU camilia edith nilson • and she was waiting for it since she was a child 714788

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Hemingway de Rügen a écrit:: Bienvenue
Je réserve l'avatar, et tout pleins de Styrke, c'est géant!

Merci. Nous vaincrons, nous sommes les meilleurs...

NARNICHOU ! TOI ICI ?! Mais c'est super, nous faudra un lien ! camilia edith nilson • and she was waiting for it since she was a child 763412

Bienvenueeeeeeeeeeeeeeeee

merci gente damoiseau... *out*

voilà. C'est terminé. I love you

BRRRR J'ADOOOOORE

merci mon amour. j'espérais bien que ça te conviendrait ! camilia edith nilson • and she was waiting for it since she was a child 373673

je valide. camilia edith nilson • and she was waiting for it since she was a child 763412

merci !